Santo Domingo, 27 sep (EFE).- Le Forum Mondial Amérique Latine et Caraïbes 2024, qui se tiendra jeudi prochain à New York, débattra du présent et de l'avenir politique, démocratique, social et économique de la région sous l'impulsion de diverses organisations internationales.
La Fondation Mondiale Démocratie et Développement (Funglode) et son institution sœur aux États-Unis, la Global Foundation for Democracy and Development (GFDD), en coordination avec le Centre d'Économie et de Politique de Développement (CDEP), organiseront cette rencontre afin d'offrir une plateforme pluraliste pour l'échange d'idées sur le rôle de l'Amérique Latine et des Caraïbes sur la scène mondiale, ses implications et ses défis.
Selon Funglode, fondation dirigée par l'ancien président dominicain Leonel Fernández, un autre grand thème de l'événement sera l'accélération des technologies, comme l'intelligence artificielle dans les démocraties et les processus électoraux.
Lors de cet événement au format hybride qui se déroulera au Kellogg Center de l'Université de Columbia, une attention particulière sera accordée aux processus électoraux récents et en cours en Amérique Latine, aux États-Unis et dans le monde.
De plus, l'actuelle ministre des Affaires Étrangères du Mexique, Alicia Bárcena, prononcera un discours sur la situation politique et sociale en Amérique Latine, tandis que l'écrivaine et avocate Maureen Webb abordera le sujet de l'IA dans la démocratie, la gouvernance et les élections.
Les mots de bienvenue seront prononcés par Leonel Fernández et le discours d'ouverture 'Perspectives économiques et politiques globales' sera confié au professeur Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le Développement Durable de l'Université de Columbia.
De plus, ce forum, soutenu par la Commission Économique pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (Cepal), l'Institut d'Études Latino-Américaines de l'Université de Columbia (ILAS) et le think tank Global Americans, se développera en quatre panels.
Le premier d'entre eux, portant sur l'économie, la politique mondiale et régionale, comptera la participation de José Manuel Salazar-Xirinachs, secrétaire exécutif de la Cepal ; José Antonio Ocampo, codirecteur de la Concentration Économique et Politique de l'École des Affaires Internationales et Publiques de l'Université de Columbia ; Daniel Titelman, directeur de la division de Développement Économique de la Cepal, et le professeur Jorge Heine, de l'Université de Boston.
Dans le deuxième panel, consacré à l'actualité politique et sociale de l'Amérique Latine, participeront Denise Dresser, professeure au Département de Science Politique de l'Institut Technologique Autonome du Mexique ; Jorge Liotti, chef de la section politique du journal La Nación ; Gerardo Munck, professeur de Science Politique et Relations Internationales à l'Université du Sud de la Californie, et Will Freeman, chercheur sur les Études Latino-Américaines au Council on Foreign Relations.
L'Amérique Latine et les élections aux États-Unis, le rôle du vote latino et les répercussions économiques et de politique étrangère seront les sujets du troisième panel.
Y participeront l'ancien ministre des Affaires Étrangères du Mexique Jorge Castañeda ; le professeur Eduardo Gamarra, du Département de Politique et Relations Internationales de l'Université Internationale de Floride ; le président par intérim de Global Americans, Tulio Vera, et Mark Hugo López, directeur de recherche sur la Race et l'Éthnicité au Pew Research Center.
Sur l'intelligence artificielle et ses défis, interviendront le professeur de l'Université Complutense de Madrid Javier del Rey Morató, le professeur de l'Université de Bentley Noah Giansiracusa et Mekela Panditharatne, conseillère du Programme pour la Démocratie du Centre Brennan de l'Université de New York.
Le Forum Mondial, qui se tient depuis 2018, rassemble des représentants des principaux centres de réflexion et d'étude d'Amérique Latine et des Caraïbes, des universitaires et des personnalités des domaines politique, économique et social de la région. EFE
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EFE bénéficie du soutien de la Fondation Mondiale Démocratie et Développement pour la rédaction de cette note.