Barcelone, 1er oct (EFECOM).- La société de tours de télécommunications Cellnex a nommé ce mardi Óscar Fanjul comme nouveau président non exécutif de la société, selon une communication faite à la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV).
Fanjul, vice-président du groupe d'infrastructures Ferrovial et administrateur de la société de courtage d'assurances Marsh McLennan, faisait partie du conseil d'administration de Cellnex en tant qu'indépendant depuis juin 2023.
Il succède à la présidence à Anne Bouverot, qui occupait le poste depuis mars 2023. L'ancienne présidente, diplômée en mathématiques et docteure en intelligence artificielle, a présenté sa démission en tant que conseillère indépendante après avoir été nommée par le président français, Emmanuel Macron, comme envoyée spéciale de la France pour le Sommet mondial sur l'intelligence artificielle.
Bouverot prévoit de se concentrer dans les prochains mois sur ce sommet mondial sur l'IA que le gouvernement français organisera en février 2025, après celui tenu au Royaume-Uni à Bletchley Park l'année dernière et celui de Séoul en 2024.
L'ancienne administratrice de Ledger est arrivée à la présidence après le départ de Bertrand Kan, qui a quitté son poste quelques jours après que l'investisseur britannique Chris Hohn soit devenu le premier actionnaire de la société et se soit exprimé publiquement en faveur d'un changement.
Fanjul présidera la société à un moment où Cellnex a commencé à désinvestir dans certains marchés, après des années d'expansion, afin de concentrer ses ressources sur les positions offrant les meilleures opportunités de croissance.
En mars, elle a vendu son activité en Irlande pour 971 millions d'euros, tandis qu'en août, elle a annoncé la vente de sa filiale autrichienne pour 803 millions.
La société a indiqué qu'une fois cette opération finalisée, elle évaluera la possibilité de procéder à une distribution de dividendes ou à un rachat d'actions anticipé, une décision soumise, entre autres facteurs, au maintien de la notation de crédit.
Le directeur général de la société, Marco Patuano, a souligné cette année que ses plans visaient à adapter la rémunération des actionnaires à celle d'autres entreprises du secteur et a assuré que le capital qui ne serait pas nécessaire pour maintenir la "notation" de qualité d'investissement sera consacré à cet objectif. EFECOM